Martine Laroche-Joubert garde des souvenirs forts liés à l’exercice du métier de grande reporter de guerre que cette dernière exerçait. Elle qui partait aux quatre coins du monde appelait sa fille pendant ses voyages et lui faisait partager l’ambiance des événements qu’elle vivait, à l’image du jour où Nelson Mandela est sorti de prison et où la journaliste a appelé sa fille depuis une cabine téléphonique pour lui faire entendre la liesse populaire de la rue. « Quelque chose d’extrêmement émouvant pour moi », a raconté Alexia Laroche-Joubert.
Mara Goyet
Parce que j’ai trop usé du « de mon temps, on était libre, pas de portable, juste des cabines téléphoniques, des tonne de rendez-vous manqués, c’était merveilleux ».
Ecoute cette chanson
Dans la journée, il arrivait à M. Bernard d’appeler Marcelle qui tenait la cabine téléphonique et il lui disait : « Tiens écoute cette chanson » et par l’intermédiaire du téléphone Marcelle écoutait Tino Rossi ou Berthe Silva. Et tant pis si un autre abonné avait besoin de Marcelle pour obtenir une communication.
https://www.lindependant.fr/2024/04/13/rustiques-nostalgie-retour-sur-la-belle-epoque-11889739.php
Un abri pour la nuit
Laurent Paganelli : de la gloire à la rue, l’incroyable destin de l’homme de terrain préféré des Français
Une dépression, couplée à l’arrêt prématuré de sa carrière, va précipiter Laurent Paganelli dans de graves difficultés financières. Sans revenu et criblé de dettes, celui qui faisait rêver les Français quelques années plus tôt en est réduit à dormir dans la rue : « Lorsque j’ai arrêté le foot, je n’avais rien. À l’époque, j’étais à la pige, au match. Se faire 1 000 € en un mois était un miracle. J’ai dormi dans la gare de Lyon, au début. On se faisait virer à 2 h du matin, je finissais dans la cabine téléphonique. »
https://www.journee-mondiale.com/laurent-paganelli-gloire-ruine-destin-homme-terrain-1137.htm
Dans une cabine téléphonique avec Tessa & Philippe à Montpellier
Histoires, chansons, causerie en bourguignon, sur le thème de la communication hier et aujourd’hui : les cartes postales, le facteur, la cabine téléphonique, l’internet, les réseaux sociaux… Soirée organisée par la MPOB et les Amis de la St-Jean. Verre de l’amitié
Marie-José Perec 1985
Mais tous les parents n’ont pas la possibilité de déménager avec leur enfant. Marie-José Pérec est arrivée à 17 ans à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, l’Insep, à Paris. À son époque, les appels en visio n’existaient pas encore. Elle n’avait que quelques minutes de téléphone par jour pour joindre sa Guadeloupe natale : « Je n’avais pas beaucoup d’argent. Quand on mettait les pièces dans la cabine téléphonique, ça descendait très vite. Le temps de verser une larme et de dire : ‘Je me suis trompée, je veux rentrer à la maison, trouvez-moi un billet’. Mais on n’avait pas assez d’argent. » Malgré les difficultés, Marie-José Pérec s’est accrochée. Elle a vu ses camarades rentrer, mais a fini par devenir l’une des sportives françaises les plus titrées de l’Histoire.